Foire aux questions

Pourquoi les kinésithérapeutes ne se déplacent-ils pas à domicile ?

Environ 100.000 nourrissons sont atteints de bronchiolite chaque hiver en Ile de France. Les kinésithérapeutes du réseau ne pourraient pas prendre en charge autant de bébés s’ils devaient se déplacer à domicile en particulier les week-ends.
Il n’y a aucune contre indication médicale à sortir votre enfant en cas de bronchiolite.
En matière de sécurité de la prise en charge, votre kinésithérapeute, lorsqu’il est dans son environnement professionnel (son cabinet), est plus efficace car il dispose de son équipement.
Les conditions de travail du kinésithérapeute sont plus faciles et cela lui permet de voir plus de bébés.
C’est un choix du réseau dicté par l’expérience de plusieurs années de fonctionnement en regard de la qualité de la rapidité et de la sécurité des prises en charge de vos enfants.

Pourquoi est-il difficile parfois de contacter le standard ?

Le centre d’appels est ouvert LES WEEK- END ET JOURS FERIES de 9.00 à 18.00 LES VEILLES DE WEEK-END ET JOURS FERIES DE 12.00 à 20.00 et il existe un phénomène « d’ouverture de magasin » tout le monde appelant en même temps ce qui sature le standard en particulier le samedi matin. Dans ce cas il faut prendre son mal en patience ou raccrocher et retenter l’appel quelques minutes plus tard. Cela vous évitera une consommation téléphonique trop importante. Si vous êtes dans le sas d’attente ne raccrochez pas une standardiste va vous repondre. Au plus fort de l’épidémie 7 standardistes sont à votre disposition et donc 7 appels sont traités toutes les 90 secondes.

Faut-il aller aux urgences hospitalières lorsque je pense que mon bébé présente les signes d’une bronchiolite ?

Les urgences hospitalières sont faites pour accueillir les enfants qui sont atteints d’une pathologie grave. La bronchiolite bien qu’elle ne soit pas à banaliser n’est pas une maladie grave. Dans la grande majorité des cas elle se soigne en quelques jours avec dispartion des signes cliniques, la toux pouvant persister plus longtemps.
Les pédiatres et médecins libéraux sont habitués à prendre en charge les nourrissons qui en sont atteints. C’est le premier réflexe à avoir dés l’apparition des signes de la maladie (nez qui coule, toux). C’est particulièrement vrai pour les nourrissons de moins de trois mois et encore plus vrai pour les nourrissons de moins de six semaines.
Le traitement consiste pour la première atteinte en des mesures simples comme l’hydratation, le fractionnement des repas, le couchage légèrement surelevé, le nettoyage du nez en particulier avant les biberons et bien sur la kinésithérapie respiratoire.
La précocité de la consultation médicale auprès de votre médecin traitant évitera l’aggravation des signes chez votre enfant.

NE TENTEZ AUCUNE AUTOMEDICATION ET CONSULTEZ VOTRE MEDECIN OU VOTRE PEDIATRE DE VILLE RAPIDEMENT.

Les salles d’attentes des urgences hospitalières bondées de nourrissons malades et de parents inquiets et (parfois eux aussi enrhumés) constituent le lit des infections virales qui sévissent chaque hiver comme la bronchiolite, la grippe et la gastroentérite. Si votre bébé a simplement le nez qui coule il n’est peut être pas infecté par le virus de la bronchiolite. Mais s’il passe plusieurs heures aux urgences même dans vos bras protecteurs il a beaucoup de chance d’être contaminé.

Pourquoi attend t-on si longtemps aux urgences ?

Les urgences sont en principe réservées aux cas les plus graves. Lorsque un enfant arrive aux urgences sont état clinique est évalué par des personnels compétents et va être classé en PRIORITAIRE – SEMI PRIORITAIRE OU SIMPLE en fonction de la gravité de son état. Dans la grande majorité des cas le enfant qui souffrent de difficultés respiratoires telles que la bronchiolite sont classé SEMI PRIORITAIRE OU SIMPLE exception faite des nourrissons de moins de trois ou de moins de six semaines. Si votre enfant est classé SIMPLE il devra attendre que tout les cas prioritaires aient vu un médecin, ce qui peut durer plusieurs heures en fonction de l’arrivée d’autres cas prioritaires.